Nous sommes dans l’appartement. C’est dans la maison qu’on est seul écrivait Marguerite Duras, c’est dans ce vaste appartement que l’histoire a lieu. Trois personnages debout dans une pièce, c’est peut-être une cuisine. L’un d’eux à ce moment-là parle et sourit, l’une d’eux, de sa main frôle la sienne et l’espace s’emplit d’une joie à couper au couteau. Tout est proche, tout a lieu, rien ne s’interromp, les fenêtres sont ouvertes.
– J’ai fait comme ceci et comme cela, dit-il, et cela semble beaucoup l’amuser.
Quoiqu’il en soit, tout est parfait, non que ses propos soient insignifiants, au contraire, tout est à l’improviste incompréhensiblement et extraordinairement sensé.