Il allait de l’avant, toujours, il allait de l’avant. Un peu parce qu’on le lui avait appris, un peu parce que ce mouvement lui était naturel. Quand il eut parcouru émerveillé la circonférence de la planète, il trouva au paysage un petit air de déjà-vu mais il poursuivit. Au troisième tour, le déjà-vu se transforma en ennui, au quatrième en aphasie, au cinquième en désespoir et au sixième il rebroussa chemin, ce qui fut sans aucun effet bien entendu puisqu’il était déjà passé par là mais il continua. Il traversa le désespoir, l’aphasie, l’ennui, le déjà-vu puis ce fut l’émerveillement!