Comme elle songeait rêveuse que le pire était l’absurde et que l’absurde n’était pourtant pas ce qu’il y avait de pire puisque tout, exactement tout, était divin, elle esquissa un mouvement pour se détourner d’une pensée qui la ravissait en vain. Rien n’était dû, rien n’existait entre les êtres qui les obligeât à s’expliquer. Ils pouvaient s’exprimer puis se taire de même que les nuages passaient dans le ciel puis n’y passaient plus. Elle ne s’offensait pas de la pluie sous prétexte qu’elle avait été précédée du soleil. Pourquoi souffrait-elle que rien ne succédât à un élan?