le fond du coeur est plus loin que le bout du monde (proverbe chinois)

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Je voulus toucher de la pointe de l’index, une certitude. Sa forme si parfaite, dansante dans la lumière pâle et limpide de ce matin qui m’enveloppait… pardon, je m’égare. Je disais donc, sa forme si parfaite l’était, c’était incontestable. Et je me pris à vouloir toucher de la pointe de l’index une si parfaite perfection, dissoute dans la lumière du soleil et pourtant visible. Je ne divague pas! Que l’on ne croie pas que je me suis décidément et sans espoir, fourvoyée, ce serait complètement faux. Ce que je relate ici a la réalité fugace d’une pointe au creux d’un coeur qui bat ou d’une tasse de thé fumant sur une table, dans la lumière calme et tranquille d’un après-midi terrestre. Je recommence et en vient au fait, lorsque mon index effleura la certitude, celle-ci s’envola et je restai comme l’idiot de la lune qui au lieu de la regarder quand le sage la lui indique, se retrouve à regarder son doigt. Le doigt du sage bien sûr, pas le sien quand même.

Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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