de but en blanc

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Quand on allume la lumière dans une pièce, on ne recense pas l’obscurité pour l’en extraire, petit à petit, patiemment. On n’étudie pas la qualité de l’obscurité ni ses propriétés physiques pour que la lumière puisse prendre sa place. La lumière emplit la pièce, de but en blanc, comme un miracle qui n’en est pas un puisque les miracles sont autre chose que ce que l’on dit, ils ont lieu tous les jours. Ceci bien évidemment pour dire que ce qui est lumineux n’est pas obscur. Il est pourtant des illuminations qui restent muettes. On est alors frappé de stupeur en considérant l’espace sidéral où se meuvent nos désirs qui ressemblent à des étoiles dans un ciel obscur et silencieux comme seul l’univers est silencieux.

Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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