l’eau le feu

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C’était sans fin. On nous l’avait dit mais on n’y avait pas cru. On nous avait prévenu : avec le feu on ne joue pas. Et pourtant on avait joué. On avait joué avec le feu parce qu’on préférait ignorer toute imposition  extérieure, on avait joué parce qu’on préférait, à aux impositions extérieures, celle-là de l’âme  – l’injonction du silence. Une main avait pris la nôtre. On ne savait pas à qui elle appartenait. Mais appartenait-elle, cette main, et à qui? On ne savait pas. Elle oui, elle savait. Elle avait toujours su. Et elle disait oui.

Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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