Il ne lui suffisait plus de savoir qu’il avait renoncé. Cela comptait peu. Il espérait que ce renoncement fût la contrepartie inévitable d’un destin qui l’exigeait. Maigre consolation! Piètre espoir qui n’en était pas un d’ailleurs, puiqu’il s’agissait d’une conviction. Et rien de moin sûr pourtant, que le cours d’un destin dont le secret n’est dévoilé – s’il l’est – qu’à la fin ou successivement. À moins que le secret ne réside précisément en cela que ce qui se joue dans un destin le transcende et ainsi, doive tout ou rien aux conditions qui ont vu émerger le génie ou l’existence.