péril en la demeure

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Il refermait les yeux immédiatement. Il éprouvait à regarder le ciel immense et limpide un ravissement pétri d’une tendresse infinie : il lui semblait qu’en lui s’évanouissait la faculté de pouvoir supporter la beauté énigmatique du monde. Beauté qui n’avait en soi rien d’esthétique. Qu’un fait pût avoir lieu dans l’univers suffisait à la fonder. Il rebroussa chemin et se mit en route vers sa demeure. Il n’attendait pas, pensait-il, parce qu’il n’attendait plus depuis longtemps, mutant actif et tenace. Et pourtant. Dans la région du coeur, au calme nord, sans démesure mais inconcevable, une oppression douce, une appréhension muette, ne le quittaient plus.

 

Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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