Vous étiez pourtant calme, assis à cette terrasse ensoleillée, de ce soleil humide encore frais du grand matin qui vous avait accueilli sans poser de questions. Pas une seule question il vous avait posé le soleil pour vous permettre de vous assoir là. Et vous, vous vous étiez assis sous le soleil comme si cela vous avait été dû depuis toujours. Comme si l’aube des temps n’avait rien eu de mieux à faire depuis son aube que de préparer ce matin-là, pour vous seul. Et quand elle était passée face à vous dans la splendeur de son été, vous ne l’aviez même pas vue qui vous criait que depuis toujours elle vous voulait, elle qui vous, ne vous avait jamais vu.