la pieuvre

portrait-of-natalia-paris-2003 Paolo Roversi.jpg

La foule criait et ne savait plus comment exprimer son adhésion. Une seule tête devait penser pour elle. Une seule tête qui se serait révélée multiple et tentaculaire, qu’importait!
Une tête de pieuvre valait mieux que rien. Qui se serait infiltrée bien vite dans les têtes oisives et s’y serait développée, monstrueuse, harceleuse, mangeuse de vie, dévoreuse de temps.
Dans la foule en liesse une enfant passa, silencieuse. Elle touchait à peine les corps parmi lesquels elle se frayait un chemin. Quand elle fut parvenue à distance, lentement, elle se retourna, pour voir.

Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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