Des feux d’artifices retentissaient dans la nuit noire. En se penchant par la fenêtre on voyait leurs couleurs exubérantes retomber mollement telles d’immenses méduses telles d’immenses méduses multicolores telles d’immenses anémones de mer (cf image ci-dessus).
En se penchant par la fenêtre, l’air frais froid pinçait la peau du visage tendu vers – on ne se penchait pas par la fenêtre parce qu’il fallait immédiatement la refermer. Il s’était mis à neiger (quelques flocons) et la tempête qui se levait dans la rue (parce qu’elle n’affligeait pas le reste de la ville, étant circonscrite à un quartier isolé) obligeait la foule des curieux réunis sur la place pour admirer les feux à courir dans tous les sens pour échapper au déluge de flocons.
Très vite la rue fut couverte d’un manteau blanc (non, un manteau blanc non)
La neige fondit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. L’artificier regardait pantelant ses feux trempés.
En se penchant par la fenêtre la nuit silencieuse était adorable et les étoiles qui scintillait sur sa voûte, un délice pour les yeux avertis qui préfèrent les astres aux désastres.