fatum

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À quatre heures du matin, l’été,
Le sommeil d’amour dure encore.
Sous les bosquets l’aube évapore
L’odeur du soir fêté.

J’avais la bouche assechée par tant de joie. J’étais stupéfaite par ce que l’on nomme le fatum, le destin, l’étoile, le hasard ou la nécessité, qui sait? Il y a ce qui a lieu et le nom qu’on lui donne.

Ce qui avait lieu me sidérait mais c’était bien parce que je l’avais désiré que j’étais abasourdie, sinon pourquoi l’aurais-je été?

Commencer une phrase par autre chose que par Je? Pourquoi faire?

Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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