à feu doux

Il était une fois une énigme. Elle la contemplait sous toutes les coutures et ne parvenait en rien à la cerner, à en délimiter les contours qui se modifiaient sans cesse, ni à y comprendre quoi que ce fût au bout du compte.

C’était peut-être tout simplement le concept-même d’énigme qui générait l’énigme ou le mot, énigme, qui devait être supprimé du vocabulaire.

Elle aurait alors enfin pu manger cette merveille toute crue sans devoir la réduire à feu doux.

Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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