le courage de la goutte d’eau c’est qu’elle ose tomber dans le désert (proverbe chinois)

wolfgang tillmans end of land 1 2002.jpg

Elle s’approcha de lui qui se détournait.

– Tu sais, je ne te comprends pas, dit-elle pour dire quelque chose de sensé.

Il la regarda, tout à coup curieusement présent à lui-même.

– Moi non plus, dit-il, soulagé de pouvoir prononcer quelques mots.

– Tu ne me comprends pas ou tu ne te comprends pas?

– Les deux!

Il sourit, il avait trouvé une échappatoire heureuse en ce double sens. Elle pensait tout comprendre au contraire mais elle ne voulait pas se limiter à ses intuitions qui sont, on le sait, parfois plus sensationnelles que réelles. Elle voulait que ce soit lui qui se dévoila, librement. Vous devez entrer par vous même, lui avait-on appris.

Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :