Il était une fois et c’était une bonne fois. Mais non, c’était une autre fois. Il y avait un système mécanique qui fonctionnait très bien mais un certain drôle se mit en tête que sans lui, il ne fonctionnait plus. Quel découverte et quel courage il lui fallut pour ne pas se sauver en courant! Et quelle ardeur au travail ensuite, à suivre les circonvolutions des engrenages, complexes, il faut le reconnaître. Et voilà notre drôle qui ne sait plus où donner de la tête. Pour commencer, il ne sait rien du rythme auquel se meut la chose. Et donc prend les vessies pour des lanternes, c’est à dire les pauses normales du système pour des avaries qu’il s’évertue alors de résoudre. Son intrusion dans l’harmonie de la chose génère de sérieux problèmes. Qu’il ne sait pas résoudre. Ensuite, en tentant de résoudre les problèmes qu’il a lui-même généré, notre drôle qui en a ainsi créé d’autres, commence à éprouver une anxiété sourde et rapidement, il tombe malade. Il est au désespoir de laisser le système en l’état, chaotique, et ne parvient pas non plus à régénérer son propre corps. Mais cette histoire n’a que trop duré, il est temps de lever les yeux au ciel et d’observer dans le firmament, le sable du désert qui scintille dans les rayons lunaires tomber sur terre. Au matin, la rosée aux vertues miraculeuses ne fera pas plus de bruit que le bleu du ciel.