Il n’était sans doute pas trop tard pour ajouter aux précédents ces textes-ci du défunt. Dans la bâtisse abandonnée à elle-même, on s’affairait. On avait retrouvé des cartons contenant les derniers écrits de celui qui n’y était plus. Par les fenêtres ouvertes arrivaient les cris et les rires des enfants qui jouaient dans la cour comme une rumeur continue et aigüe sous les arbres qui se balançaient, calmement plaqués contre bleu du ciel. On allait, on venait, on traversait les couloirs, on entrait dans les pièces. Bientôt on sortit, on ferma la porte à double tour derrière soi. À l’intérieur, plus rien ne bougeait que l’aiguille des secondes de la pendule du salon oubliée là, éminemment inutile.