Le front en feu, il pensait trop. Il fit un paquet de quelques pensées et se demanda où le déposer. Il le tenait à bout de bras et respirait tant bien que mal tant ce dernier pesait. Il espérait, d’autre part, en confectionner d’autres et que celui-ci ne soit pas le dernier. En attendant, il ne savait qu’en faire. Les passants indifférents le bousculaient et inondaient le trottoirs de leurs voix, de leurs rires et de mots créativement alignés. Il manquait d’espace. Il se mit le dos au mur et regarda incrédule. Ses mains pâles tombaient le long de son corps qu’un étau familier enserrait avec force, celle de l’habitude. Il se sentit poisson et leva les yeux au dessus des têtes humaines, tout en lui se rebllait Trop trop d’air criait-il il y a trop d’air! Et d’un coup de nageoire, il fendit la foule.