Je relevais les yeux. Je ne reconnaissais rien. La rue inondée de soleil, toute droite montait vers le ciel. Celui-ci sans faire d’histoires s’était couché à terre. Il respirait tranquillement. Sur la pointe des pieds, j’avançais. Dans l’air mobile, des questions secouaient ma chevelure, courte d’autre part, les questions ne s’y agrippaient que pour mieux continuer leur course au vent. Légère, je poursuivais mon chemin de nuage en nuage. Sur le bleu de cet asphalte limpide et franc, j’écrivis un nom, qui disparut aussitôt: le ciel est inconstant.