chemins qui ne mènent nulle part

C’était à peine croyable. C’est à dire que je peinais à le croire, bien que je l’éprouvasse (eh oui, bien que je l’éprouvasse) si intensément, ou mieux : si clairement, malgré que cela me fût tout à fait obscur.

Un secret palpitait là, vivant, aux entrailles fraîches et je ne pouvais manquer de le sentir. À quoi avais-je été préparée? Je l’ignorais. À cela? Je n’en savais rien. Il ne me semblait pas mais j’étais à mon aise. En terrain connu. J’aurais pu être déroutée, je ne l’étais pas, je suivais comme je le pouvais et surtout parce que je le voulais.

Sois spontanée, pensais-je, sois simple, et je tâchais de l’être, pour ne rien compliquer.

 

 

 

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Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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