les causes des conséquences

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S’il y a un feu, il y a de la fumée et inversement, s’il y a de la fumée, il y a de grandes chances qu’il y ait un feu quelque part. Ce qui signifie qu’il n’y a pas d’effet sans cause, ni de cause sans effet. On l’avait compris tout seul. Quoique. S’il y a une cause, il y aura un effet et s’il y a un effet, il y a une cause quelque part, on peut la chercher. Bien entendu, avec le feu, c’est plus simple, il y a de fortes probabilités que la fumée s’en échappe. Les effets des causes, on ne sait pas nécessairement où ils sont. D’ailleurs on peut très bien songer en sirotant un Porto, qu’il n’y en a pas. D’effets, ou de causes.

qui mal y pense

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Quand on cherche à y comprendre quelque chose, en général, on n’y comprend rien. On a alors beau chercher, on ne trouve pas, même si à vrai dire et c’est la moindre des choses, on ne va pas mentir non plus, même si disais-je… je ne sais plus où j’en suis. Je recommence. Sur la mauvais voie. Quelle voie? La mauvaise. Bien, je recommence. Quand on cherche à y comprendre quelque chose, en général, on n’y comprend rien. Alors on obéit. Mais l’espace-temps me presse, je dois vous saluer.

les quatre chemins

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Il n’y allait jamais par quatre chemins. Vous me direz, pourquoi y serait-il allé par quatre chemins? Et d’ailleurs où va-t-on par quatre chemins? Parce qu’au fond, derrière ce qu’on appelle la sagesse populaire, le bon sens commun, il y aussi beaucoup de morts. Et pas forcément violentes. Mais là n’est pas le sujet. Le sujet d’ailleurs n’est jamais là où on l’attend. Surtout quand on prend quatre chemins pour y parvenir. Le sujet a la fraîcheur d’entrailles de la vie muette et on se perd souvent à tenter d’y arriver. On emprunte parfois quatre chemins pour l’atteindre, que l’on ne rend jamais d’ailleurs, parce que les chemins usurpés, nul n’en veut plus et que d’autre part, ils ne servent à rien. Et non parce qu’ils ne mènent nulle part, ce serait un moindre mal s’il en est (et j’en doute) non, ils mènent en des lieux précis que je ne vais pas vous énumérer mais vous en connaissez déjà un grand nombre.

au sujet de l’objet

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Non je ne sais pas, je ne vois pas, même en cherchant bien. Sur mes étagères, j’ai beau chercher, je ne trouve plus rien. Cherchè-je un vase? Je ne l’y trouve point, une assiette, non plus, un balais, une boîte etc. est-ce bien utile de vous dire que non? Si je cherche un homme politique, je ne l’y vois pas non plus. Vous ne me croyez pas? Cherchè-je un exemple, je n’en trouve pas. C’est là que le bât blesse. Qu’un bas blesse en surprendra plus d’un et je ne parle pas des ânes, qui sont légion, à mon instar.

l’heure de gloire

 

LD Sens, ..MBERTVS, Forum DP n°100161 (Rémus 26-10-2011), 1,10 g.jpg

 

Je ne sais plus qui disait L’argent ne fait pas le bonheur, imaginez ne pas en avoir! mais il faut convenir que c’est judicieux. On dit aussi que l’argent n’a pas d’odeur – à vrai dire n’en sais rien, je ne passe pas mon temps qui est de l’argent à renifler des billets de banques… on dit encore (on fait ce qu’on peut) qu’un sous est un sou, ce qui semble somme toute assez logique, je n’ai pas encore trouvé quelqu’un qui ait soutenu le contraire, voire qu’un sou en sont deux ou trois, quatre, cinq, six, sept etc (c’était un exemple).