un soir en ville

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Je me penchai par la fenêtre, le corps en avant pour saisir un pan de lune
L’air frais me caressait le visage
La brise légère creusait dans la mémoire
Les anfractuosités temporelles, dans la tête mobile, étaient profondes
Je me souvins d’une forêt en montagne, d’un soir
Des allées de terre battue qui plongeaient dans la végétation dense, qui s’écroulait sous le parfum sombre des conifères
Je marchais lentement dans un des soirs de ma vie
Avec l’écho, j’écoutais la distance
une enfant avait couru sous des cèdres souverains.
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Auteur : jamaisvertige

Prose poétique et autres fantaisies

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